『回想録』第15章「オペラ座の夕べ」から / From Chapter 15 (Mes soirées à l’Opéra), Memoirs
・・・我々の「神々の王」は、グルックだった。グルックに対する我々の傾倒の深さは、今日最も熱狂的な芸術愛好精神の持ち主ですら、想像がつかないほどのものだった。私の幾人かの友人たちが、この音楽上の宗教の、信心深い平信徒であったとするなら、自慢で言うのではないが、私は、その高位聖職者だったといってよい。仲間たちの確信が揺らぎかかっているとみるや、私は、サン・シモン主義者のごとき説法をもって、その熱意をよみがえらせようと努め、身銭をきって窓口で買ったチケットを、劇場関係者から手に入れたことにして与え、無理やりオペラ座に連れて行ったものだ。計略が功を奏し、仲間をグルックの傑作の上演に連れだすことに成功すると、私は、彼らを平土間の決まった席に座らせ、そこを変わらないよう、いいきかせた。というのも・・・ / …Le Jupiter de notre Olympe était Gluck, et le culte que nous lui rendions ne se peut comparer à rien de ce que le dilettantisme le plus effréné pourrait imaginer aujourd’hui. Mais si quelques-uns de mes amis étaient de fidèles sectateurs de cette religion musicale, je puis dire sans vanité aue j’en étais le pontife. Quand je voyais faiblir leur ferveur, je la ranimais par des prédications dignes des Saint-Simoniens je les amenais à l’Opéra bon gré, mal gré, souvent en leur donnant des billets achetés de mon argent, au bureau, et que je prétendais avoir reçus d’un employé de l’administration. Dès que, grâce à cette ruse j’avais entraîné mes hommes à la représentation du chef-d’œuvre de Gluck, je les plaçais sur une banquettedu oarterre, en leur recommandant bien de n’en pas changer, vu que …
上記の章に登場するオペラ座のあるエンスージアストに、ベルリオーズ(21歳)が書いた手紙 / Letter Berlioz (at the age of 21 ) wrote to an enthusiast who appears in the the chapter above of the Memoirs
パリ発、1825年1月21日
ルテシエ技師宛
一昨日のオペラ座での私の行動を、たいそう軽率なものとお考えになっていることと思います。もし何か言い訳が成り立つとすれば、それは、私もまた、貴方と同じように、デリヴィとサッキーニによって熱狂状態へと導かれていたということでしょう。ご連絡先をお訊ねしたことも、たいそう不躾ではなかったかと懸念していますが、それは貴方の誠実さに乗じようとしたものではありません。疑いなく、貴方のご職業は非常に重要なもので、パリでのご滞在期間も非常に限られているでしょうから、敢えてお目にかかりに参ることは遠慮されますので、代わりに、手紙を書かせていただき、貴方があの晩お示しになった素晴らしい感受性と、真に美しいものへの賞賛のお気持ちを(いずれも、失われて久しいものと考えていました。)、私がどれほど嬉しく感じたかを、お伝えしようと考えた次第です。
私は、作曲を志す音楽家で、ル・シュウールの門下生です。…
Monsieur,
Vous avez dû trouver ma conduite, avant-hier à l’Opéra, bien inconséquente, et si quelque chose pouvait la justifier, ce serait le délire dans lequel Dérivis et Sachin m’avaient plongé ainsi que vous. Je crains d’avoir commis une grande indiscrétion en vous demandant votre adresse, mais je n’abuserai point de votre honnêteté; vos occupations sont trop importantes sans doute et votre séjour à Paris trop court peut-être pour que je prenne la liberté de vous aller voir; j’ose prendre celle de vous écrire, pour vous témoigner combien j’ai été enchanté de trouver en vous cette sensibilité et cette admiration pour le vrai beau, que je croyais perdue depuis longtemps.
Je suis artiste, Monsieur, je me destine à la composition musicale et suis élève de M. Lesueur…